Esperantiste TURC en BRETAGNE

vendredi 27 janvier 2023 par BLOT Nicole

Nantes. Un ambassadeur de l’espéranto en Turquie témoign e.
Murat Özdizdar, originaire d’Istanbul, vient d’achever une tournée de
conférences à travers la Bretagne au cours desquelles il a pu présenter
son pays, la Turquie, et sa vie d’espérantiste. Enseignant en sciences,
ce passionné a pu apprendre plusieurs langues (l’anglais, l’italien,
l’espagnol, le hongrois, et le serbe) grâce à ses voyages et ses
rencontres avec des espérantiste<https://www.ouest-france.fr/meteo/> Enseignant en sciences et originaire d’Istanbul, Muratlors de conférences à travers le monde.
Il était de passage à Nantes.
*Comment avez-vous appris l’espéranto ?*
J’ai appris par hasard, en Hongrie, il y a plus de trente ans, lorsque
j’y étais pour participer à des équipes de travail. Un imprévu en cours
de route a empêché ce projet d’aboutir, en échange, on a proposé de
m’apprendre cette langue. À mon retour en Turquie, j’ai étudié
l’espéranto seul.
J’ai fini mes études universitaires, puis j’ai été invité en
Yougoslavie. Une espérantiste de Serbie m’a accueilli chez elle et m’a
donné des cours pendant un an. J’ai participé à plusieurs rencontres par
la suite qui m’ont également permis d’apprendre le serbe.
*Quel rôle joue l’espéranto dans votre vie ?*
Je donne des conférences dans le monde entier, je l’enseigne, je lis
beaucoup en espéranto, j’accueille des espérantophones… On se rencontre
très souvent entre espérantistes turcs. C’est la moitié de ma vie.
*Quelles sont les différences entre le turc et l’espéranto ?*
L’espéranto a été facile à apprendre, le turc étant, elle aussi, une
langue agglutinante (qui part d’une racine, à laquelle on va ajouter des
préfixes et des suffixes). Le turc ne possède que des suffixes mais le
schéma était déjà dans ma tête.

Enseignant en chimie (des cours donnés en anglais), je me suis rendu
compte, au fur et à mesure que j’apprenais la langue, qu’elle n’était
pas aussi facile que cela. Beaucoup de mots scientifiques en anglais
sont proches de l’espéranto, c’est cela qui m’a beaucoup aidé.
*Qu’avez-vous appris de votre tournée en Bretagne et à quoi
associez-vous l’espéranto ?*
Je pourrais retenir beaucoup de choses. Auparavant, je prenais beaucoup
de notes dans un cahier mais je me suis rendu compte que c’était
chronophage. J’ai donc commencé à partager mes expériences sur Facebook.
On m’a proposé de donner des conférences dans d’autres régions, mais ma
région préférée étant la Bretagne, j’ai décliné l’invitation. On y mange
bien, il y a du bon vin et les gens m’ouvrent leurs portes. Il faut dire
que je n’aime pas voyager en touriste. Ils m’accueillent chez eux tout
comme j’ai accueilli des personnes du monde entier chez moi, en Turquie.
Le plus important, c’est le contact humain.
Lecercle culturel Nantes espéranto
<https://www.ouest-france.fr/pays-de...> propose des cours pour débutant en dix leçons à la maison de quartier Mangin-Beaulieu. Contact : brobineau@orange.fr, tél. 06 44 79 25 97, nantes-esperanto.fr.
* Nantes <https://www.ouest-france.fr/pays-de...>


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